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Les robots pourraient bientôt “sentir” le cancer

La détection des maladies pourrait devenir plus facile à l’avenir grâce à la capacité des robots à “renifler” les maladies cachées, y compris étonnamment le cancer, en sentant l’haleine d’une personne.

Les scientifiques tentent de découvrir des techniques capables d’analyser les composés chimiques dans l’haleine, la sueur et même les larmes des patients et d’indiquer des maladies. Les experts pensent que ces produits chimiques sont comme des “empreintes digitales” menant au diagnostic.

Les chercheurs appellent le concept “volatolomique” et précisent que le robot ne sera à aucun moment disponible dans le commerce.

Chaque fois que nous sentons quelque chose, le nez rencontre des composés organiques volatils, qui s’évaporent très rapidement et ont un point d’ébullition bas. Ce sont les produits du métabolisme humain qui peuvent être excrétés sous une forme ou une autre.

Tous les organismes libèrent des COV à des fins diverses telles que la communication, la reproduction et même la défense. De même, le corps libère des COV en réponse à des changements biologiques ainsi qu’à une maladie.

Les nez électroniques (nez électroniques) se sont avérés avoir un haut niveau de précision diagnostique pour la détection du cancer dans l’air expiré selon une revue systématique et une méta-analyse par un groupe de chercheurs néerlandais.

Une combinaison de chromatographie en phase gazeuse et de spectrométrie de masse (GC-MS) peut étudier des échantillons d’air expiré.

Une étude, par exemple, a suggéré que le cancer de l’ovaire a certains marqueurs.

Dans l’article de synthèse sur Hospital Healthcare Europe, 52 publications incluant plus de 3 000 patients atteints de cancer (y compris du poumon, de l’estomac, du sein et de la prostate) ont été incluses dans l’analyse.

Alors que la volatolomique est un concept relativement nouveau, les scientifiques rapportent que l’idée existe depuis des siècles. À l’époque, cependant, les scientifiques n’avaient pas la technologie pour expérimenter.

Grâce à l’apprentissage automatique et à l’intelligence artificielle, les scientifiques peuvent mettre leurs connaissances à profit. Les capteurs de nanomatériaux, par exemple, peuvent reconnaître avec précision les empreintes digitales de COV provenant des aliments, des boissons, de la pollution et des personnes.

Les résultats ont été publiés dans la revue Nano Research et Hospital Healthcare Europe.

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